[clique-moi]1. DRAW ME A LINE
Dolores est est née dans le duvet qu'était le surnom de «la petite fille parfaite». L'école lui semblait un jeu d'enfant. Les fugues et la cigarette étaient loin de l'intéresser. Elle maternait depuis le temps qu'on pouvait se souvenir son petit frère, Samuel, le protégeait et l'aimait du fond du coeur. On l'inscrivait à un cours en dehors de l'école, elle y prenait plaisir et talents. Et jamais, jamais elle ne contredisait ou décevait maman et papa. On l'encouragea toujours d'avantage, si bien que, de sa jeunesse à son université, elle dévora des cours de peinture en dehors des heures de classe. Elle se passionna plus particulièrement à l'art de la BD, en fit même un casse-croûte de hobbie.
2. DRAW ME A CROSS
Mère et père s'adonnaient à érafler la poussière des bancs d'église quelques dimanches d'occasion. Dolores les suivaient, fièrement. Depuis son jeune âge. C'était son choix, c'était de montrer à mère et père comment elle était bonne comme eux. Ils disaient : on dit «merci» et «s'il vous plaît» et elle ne se départirait jamais de sa politesse. «Nous croyons en Bush», elle il devenait un Saint à son oeil. Ils croyaient en Dieu et aux traditions, fondamentalement, alors, l'homosexualité était laid. Dolores a continué à faire pieuse semblant et à dire oui à ses parents jusqu'à l'âge adulte. Et ce devint, de plus en plus, non par fierté, mais par peur. Dieu qu'elle ne voulait pas voir plus loin que le bout des mots de ses parents parce qu'elle craignait jusqu'aux parois des veine de les décevoir. Les fâché, ou leur faire de la peine. Seigneur! Qu'arriverait-il?! Est-ce qu'ils cesseraient de l'aimer, comme ils semblaient moins aimer Samuel, son petit frère? Elle le voyait souffrir, de longues journées durant, et tellement. Elle ne comprenait pas. Dans l'impuissance de briser une carapace.
3. DRAW ME A FUTURE
Une plume d'artiste et de sérieuse conservatrice lui traça un chemin chers l'architecture à ses 19 ans. Elle excella, sans la grande surprise de quiconque. Ses professeurs l'adoraient, et sa vie sociale n'était pas quelque chose de très vivant. Aucun copain, pas beaucoup d'amis de parage et tout cela dans le portrait d'une famille plutôt somnolente. Les études grugeait sa vie, et c'était mieux ainsi. C'était des morsures qui ne risquaient pas de lui donner de peine d'amour ou de maux de tête de lendemain de veille, après tout. Elle resta chez mère et père jusqu'à ses vingt-cinq ans quand, enfin, elle eut son diplôme. C'était la salon de quilles, entre temps, qui avait donné un peu de quoi se faire de l'argent pour combler le tout. C'était un job correct.
4. DRAW ME A COFFIN
Il y eut cet épisode où Samuel eut le cancer. C'était un coup à la gueule, monumentale. Dolores était au salon de quille, à faire la fermeture, comme à chaque mercredi soir, et le téléphone sonna, et c'était père qui l'implorait de les rejoindre à l'hôpital parce que Samuel avait vomit du sang. J'ai vu le rouge de l'imaginaire me monter à la tête des morts imminentes.. C'était autant pire que de dire cancer.
5. DRAW ME A LIER
La soeur resta cloîtrée au chevet de son un nombre d'heures incalculables. Toujours présente pour l'amener quelque part, ou lui préparer à manger... Et Dolores lui en voulut comme une plaie béante au coeur qu'il n'ait confier son homosexualité à
Dodo plus tôt. Pourquoi mère avant sa soeur? Dolores réalisa pourquoi ô combien elle aimait son frère à ce tournant : il n'avait pas peur. Il était courageux, lui. Elle se sentait pitoyable et ridicule à ses côtés. En parallèle, on la félicitait toujours d'avoir prit le plus beau chemin de la vie possible.
6. DRAW ME A BF MATERIAL
Dolores grandit et se fit un troisième copain, en se disant que, cette fois-ci, comme chacune des autres fois,
ce serait sérieux. De ses 22 ans à ses 27 ans, aujourd'hui, elle fut sa petite-amie. Shaun aimait le football américain et travaillait comme courtier immobilier à Kootney où Dolores habita un moment, en travaillant là comme architecte pour les fondations de bâtiments gouvernementaux. Il n'y avait rien de plus gris, mais c'était confortable.
7. DRAW ME A SHEEP
Dolores n'a pas d'ami. Il n'y a rien d'autres en terme d'activité que les courses et le travail. Son quotidien durant les congés est son chevalet et Barbara, sa chienne colley grise et brune. Une fidèle. Il y a aussi mère et père, avec qui elle parle sur Skype. Et Samuel à Montréal, avec qui elle parle aux téléphones n'importe quand. C'est une grande-soeur qui adore apprendre les nouveautés du quotidien de son frère. Elle adore apprendre ses réussite, et vivre son bonheur à travers elles. Dolores n'a aucun mal à parler de sexualité avec lui, mais c'est un sujet à éviter, puisqu'il vire en couteaux meurtriers de sang. Dolores veut tellement, tellement son bien. Elle veut qu'il redevienne normal, qu'il reprenne le cours de la nature... Dans un univers hétérosexuel où tout est plus sécuritaire, facile et Saint... Sinon, Dolores travaille. Elle est riche. Elle est de plus en plus vide.
8. DRAW ME A FOETUS
Une ligne vient de se dessiner. Pour une fois, il y a une réticence à mère et père. À Shaun, aussi. Cet homme pousse Dolores à avoir un enfant. Il l'en prie, il l'en supplie. il en discute même de vive voix pure à mère et père qui ne se tardent de demander à quand est le petit-enfant. Une maison avec un amoureux, un emploi stable, un garage et un chien... Répondre que Barbara est un très bon enfant devient insuffisant à la longue. Mais Dolores ne ressent aucune envie d'être mère. Pour une fois, son désaccord surpasse ses peurs. Sans qu'elle ne veuille s'affirmer pour autant nettement.
9. DRAW ME AN EXIT
Ce fut donc un prétexte parfait pour foutre le camp à Vancouver aller habiter seule que de voir son petit-frère dégringoler. Shaun ne put déménager pour le travail, et donc Dolores saisit un léger appartement et un travail à temps partiel pas trop pire dans la construction d'une bibliothèque. Primordial : devenir plus proche que jamais de son frère pour el faire revenir sur le droit chemin. Qu'il cesse d'écouter le vice, et enfin un peu la raison. Qu'il se fasse attention... Tout en cachant à mère et père, qu'ils n'aient crainte ou déception.